Tout le monde le sait, les ressources naturelles de notre planète s’épuisent, nos modes de productions et de consommation ne sont plus viables.

Mais pour tenir l’objectif du zéro déchet, particuliers, professionnels, territoires et politiques doivent agir. Si l’un d’eux manque à l’action, l’objectif ne sera pas tenu.

Sans l’individu, c’est à dire, nous, consommateurs, pas d’économie circulaire !

Alors, que peuvent être les actions de l’individu dans ce mode d’économie ?

Le tri des déchets :

Si 87% des Français trient leurs emballages ménagers, seulement 44% le font systématiquement*. Ces statistiques recouvrent en outre de fortes disparités territoriales : ainsi, dans les grandes métropoles telles que Paris ou Marseille, seule une bouteille en plastique sur dix est déposée dans le bon conteneur à fins d’être recyclée. Résultat, le taux de collecte des emballages ménagers recyclables demeure à ce jour insuffisant pour permettre d’atteindre les objectifs que s’est fixés le Gouvernement, à savoir 75% d’emballages ménagers recyclés en 2022 et 100% des plastiques recyclés en 2025.

(source : www.ecologique-solidaire.gouv.fr)

Changer nos modes de consommation :

L’individu a un pouvoir essentiel qu’il ignore peut-être. Son mode de fonctionnement, son mode de vie et de consommation est à la base de toute production.

Les industriels, tous secteurs confondus, produisent et continueront toujours de produire ce qui se vend et uniquement ce qui se vend.

Si une demande forte émerge de la part des consommateurs, les industriels suivront.

Prenons l’exemple du bio : au démarrage, pas assez de consommateurs, seule une infime partie de la population en consommait. Le démarrage a été très lent en France, ce qui ne permettait pas de réduire les coûts de production et donc le bio est resté très longtemps le produit réservé aux personnes qui avaient plus de moyens. Ces dernières années le secteur a totalement évolué, rendant les produits bio plus accessibles. Pourquoi ? Parce que la demande s’est faite de plus en plus grande.

De la même manière, si le consommateur rejette les produits jetables, les emballages polluants, et s’oriente vers des produits plus écologiques et des emballages recyclables ou durables, les industriels innoveront dans ce sens.

Quant aux commerces, depuis 2014 nombreux sont les entrepreneurs qui se lancent dans les épiceries 100 % vrac permettant de limiter les emballages puisque l’on vient avec ses propres contenants.

Pour qu’ils puissent eux-aussi vivre décemment de cette nouvelle activité, cela ne tient qu’à un point, la fréquentation de leur commerce par les consommateurs. Sans acheteurs, pas de commerce !

Les consommateurs que nous sommes constituent un maillon capital de l’économie circulaire.

La place des entreprises et des industriels dans l’économie circulaire.

Tout comme nous, les entreprises et les industries tendent à réduire leurs déchets.

Produire moins polluant, plus écologique. On parle d’écologie industrielle visant à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement.

Les industries s’engagent à produire plus propre, à trouver ses solutions pour à la fois répondre à aux modes de vie de leurs clients tout en pensant environnement.

Emballer en petites portions pratiques, parce que cela répond à un réel besoin, mais emballer en matériau recyclable voire biodégradable.

Et les choses bougent, les entreprises innovent.

Grâce à leurs services recherches et développement, nous pourrons continuer d’acheter nos barquettes sans avoir à culpabiliser de ne pas avoir le temps tous les jours de cuisiner pour le lendemain midi, au bureau !

Territoires et politiques : dernier maillon de cette économie.

Les efforts des consommateurs, des entreprises et des industriels sont vains sans l’organisation de la gestion des déchets par les collectivités locales, les politiques nationales et européennes.

Imaginez que vous fassiez l’effort de trier consciencieusement tous vos déchets, mais qu’ils terminent dans l’incinérateur ou la décharge ?   

L’économie circulaire ne peut pas fonctionner sans l’action de ces trois parties !

Et à quoi sert-elle au juste ?  à rendre le zéro déchet possible,

C’est-à-dire à réduire au maximum les déchets qui finiront en incinérateur ou dans les décharges.

C’est produire plus propre, consommer mieux, différemment, éviter le jetable, opter pour des produits non polluants, des emballages recyclables. C’est donner aussi un peu de son temps pour trier les déchets et participer chacun à son niveau à la sauvegarde de notre environnement.

On ne peut que féliciter la « famille zero dechet » pour leur implication et tous les trucs et astuces qu’ils nous donnent pour tendre vers le zéro déchet dans notre vie quotidienne.

Même si des dizaines de milliers de famille en France tentent de relever ce challenge tous les jours, elles ne sont pas encore assez nombreuses.

Nous écrirons très régulièrement sur ce sujet et sur les innovations du packaging pour le rendre plus éco-responsable.

Il existe aussi des emballages réutilisables, le verre par exemple ou le métal. Je vous invite à lire notre article : utiliser un packaging en métal, est-ce un bon choix.

Et en attendant nos prochains articles, je vous recommande ce site CONSIGNESDETRI.FR sur lequel vous trouverez précisément par commune les réponses aux questions que vous vous posez quant au tri.